Chers Amis du HC Sierre,
C’est avec plaisir que nous vous partageons ci-dessous une nouvelle communication de Jean-Claude Pont et du Collectif Patinoire concernant la Valais Arena.
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Un message de Thierry Tudisco de Vétroz :
Le texte que nous adresse Thierry Tudisco de Vétroz montre bien l'engouement que provoque le hockey sierrois. Il montre aussi à la fois la large désapprobation que suscite l'action de nos anciens conseillers et l'emballement autour du projet de nouvelle patinoire.
Valais Arena
Quand le mieux est l’ennemi du bien.
Suite à la votation du Conseil Général du 11 décembre dernier ainsi qu’au plébiscite qui s’en est suivi concernant le projet de la nouvelle patinoire et écoquatier des Condémines, je tenais à faire part de certaines remarques.
J’éviterai le volet purement financier, même si celui-ci est on ne peut plus solide et clair, pour me consacrer exclusivement au projet. Les informations affectées à ce sujet se trouvent sur le site de la Valais Arena pour ceux et celles que cela intéresse.
Vouloir comparer le projet de la Valais Arena, qui fédérera le bon peuple de Gletsch à St-Gingolph, outrepassant même les frontières cantonales, avec celui de son homologue haut-valaisan, enclavé entre le Valais-romand et l’Oberland bernois qui réunit à peine un quart de la population valaisanne, ou encore celui de Porrentruy, coincé également entre les pôles de Bienne et Bâle, est faire preuve d’une méconnaissance crasse et totale de l’engouement et popularité suscités par ce sport dans le Vieux-Pays. Avec son contre-projet, pour ne pas dire bricolage, au rabais les initiants font fi et foulent au pied la réelle passion des Valaisans pour cette discipline spectaculaire ainsi que le travail de long haleine effectué en amont par ses concepteurs depuis plus de deux ans.
Ces opposants ignorent sans doute qu’un bon millier de Valaisans, sans compter les nombreux visiteurs épistolaires dont je fais partie, a migré sous d’autres cieux afin d’assouvir son enthousiasme et sa flamme en contractant un abonnement hors canton faute de projet valable. Sans compter les dépenses liées aux déplacements et catering. Voilà qui en dit long sur l’absence d’initiatives dignes de ce nom et du marasme instauré par cet immobilisme auprès de ses habitants ces dernières décennies.
Le boum procuré par le hockey sur glace en Suisse se traduit par l’émergence de nouvelles arènes ultra-modernes au rythme d’à-peu-près une chaque année. Mieux même. Certaines sont déjà en voie d’agrandissement alors qu’elles n’ont que quelques saisons au compteur. Pour d’autres, elles annoncent pratiquement complet à chaque affiche.
Dès lors on peut légitimement se demander pour quelles raisons ce collectif constitué à la hâte d’anciens édiles communaux ne sort du bois que maintenant. Surtout avec des arguments douteux, contestables et une mauvaise foi à la hauteur de l’inertie dans lequel ils se sont complus lors de leurs mandats communaux. Une visite éclairée sur le site, ou commentée à la maison du projet aux Condémines, dédié à cette nouvelle infrastructure suffira à convaincre les plus sceptiques de son réel besoin et bien-fondé. Rarement tel projet n’aura été aussi détaillé, clair, limpide et transparent dans sa conception et présentation. Peut-être qu’une telle entreprise, unique en Suisse par son envergure et aspect innovant, effraie certains ex-politiciens, spectateurs et acteurs privilégiés de l’enkylosement et sclérose inexorables de leur municipalité lors de leurs mandats. Pour peu que la Ste-Catherine et le Sierre Blues Festival suivent le même chemin que le festival de la BD ou encore Vinea, réduit dans sa nouvelle configuration à peau de chagrin, il ne restera plus qu’une morne plaine sous un soleil orphelin pour se souvenir de cette bourgade.
Une commune qui souffre de plus en plus de la comparaison avec ses consoeurs valaisannes débordant de dynamisme et d’idées novatrices. Désormais, il est grand temps de réanimer notre astre fétiche en lui redonnant l’éclat qu’il mérite afin que, telle l’étoile du berger, il guide toutes les âmes en manque de nouvelles sensations et moments inoubliables vers ce nouveau complexe. De revitaliser une Cité endormie depuis bien trop longtemps. N’oublions pas qu’au-delà du domaine sportif c’est tout un pan économique, social et artistique qui retrouvera des couleurs et de la substance en redonnant à la capitale du bilinguisme l’aura et la place qu’elle mérite. Comme dit si bien l’adage : qui n’avance pas recule !
L’arme du référendum brandie par ce collectif sitôt le vote triomphal acquis ne fera que retarder l’échéance et, bien sûr, coûter à la collectivité publique. Moi qui croyais naïvement que ces contradicteurs se souciaient des deniers publics… Engager des frais pour une cause perdue d’avance, j’ose espérer que les responsables auront à répondre devant le peuple sierrois.
Ce projet a l’immense avantage de s’adresser à toutes les couches de la population et, en premier lieu, à la jeunesse du canton. Car cette dernière rime avec avenir. C’est avec cette passion commune et une vision partagée que des personnes ainsi que de petites mains invisibles de tous bords et âges portent cette entreprise dans leur cœur et à bout de bras. Des citoyens, anonymes ou connus, qui, sans compter leurs heures et litres de sueur, parfois au détriment de leur propre famille, ont compté et continuent à animer le paysage sportif, économique et associatif de la région. Je pense notamment aux présidents qui se sont succédés, aux membres des comités qui les ont accompagnés, aux sponsors et à tous les bénévoles, main d’œuvre indispensable à la bonne marche d’un club, etc… A l’image de Gil Bonnet, président éphémère, père de l’actuel, Alain, sponsor mais surtout ancienne voix incontournable qui résonne encore dans notre vénérable enceinte de Graben. Eddy Duc, président à succès dans les années 80 et toujours très investi. Jean-Claude Pont, père fondateur et pilier de la fameuse course Sierre-Zinal il y a un demi-siècle déjà. De vrais passionnés toujours autant actifs et présents après des décennies de dévouement sans limites à leur sport et convictions. La liste n’est de loin pas exhaustive mais je tenais à saluer ces hommes qui personnifient à merveille cet engagement et persévérance sans faille, forçant le respect et l’admiration. L’horloge faisant son œuvre, certains de ces pionniers ne seront peut-être plus là pour couper le ruban mais ils laisseront derrière eux une trace, un véritable Héritage. Et c’est le plus beau cadeau que tous ces passionnés puissent offrir aux générations suivantes et à cette Cité du Soleil qui leur a tant donné en retour.
Tudisco Thierry
Vétroz
Jean-Claude Pont et le Collectif Patinoire
jean-claude@pont41.info
